JOUR 84 LE 30 JUIN 2015

Publié le par Gérard CARISEY

PANORAMA SUR LE PLATEAU, COUPLE DE CIGOGNES, CHAUSSURES ACCROCHEES A UN FIL ELECTRIQUE
PANORAMA SUR LE PLATEAU, COUPLE DE CIGOGNES, CHAUSSURES ACCROCHEES A UN FIL ELECTRIQUE
PANORAMA SUR LE PLATEAU, COUPLE DE CIGOGNES, CHAUSSURES ACCROCHEES A UN FIL ELECTRIQUE

PANORAMA SUR LE PLATEAU, COUPLE DE CIGOGNES, CHAUSSURES ACCROCHEES A UN FIL ELECTRIQUE

LA VIRGEN DEL CAMINO A VILLAVANTE : 23,20 KM

Hier soir nous avons donc mangé dans la chambre à 19 h 30 : un petit morceau de pain + jambon cru et chacun 1 pêche jaune et 2 pêches plates. 21 h au lit pour se lever tôt compte tenu de la chaleur mais difficile de s’endormir tant il fait chaud dans la chambre quand bien même les fenêtres sont ouvertes pour faire un peu courant d’air.

5 h 55 réveil et 6 h 25 départ. Après un petit kilomètre nous trouvons en ville un bar ouvert pour le petit déjeuner ; 11,60 € pour 2 thé, 2 jus d’orange et 2 pains au chocolat, un peu cher on n’était pas habitué à un tel prix. C’est sûr qu’ à cette heure et sur cet axe ils font leur beurre avec les pèlerins.

A 7 h nous sommes à la sortie de La Virgen où une alternative est proposée : soit longer la nationale 120 sur près de 25 km et faire étape à Hospital de Orbigo, soit selon la formule d’un guide prendre l’itinéraire « bucolique » par Oncina et faire étape à Villavante (6 km avant Hospital de Orbigo soit rallonge de 4 km entre aujourd’hui et demain).

Nous décidons du chemin « bucolique » qui, nous le constaterons par la suite, est en fait soit de la route goudronnée, certes quasiment pas fréquentée, soit du chemin de terre et cailloux, et de toutes façons constamment au soleil.

A compter de la séparation des 2 itinéraires nous effectuons près de 3,5 km sur le goudron pour arriver à Oncina de la Valdoncina. A la sortie du village, débute un chemin de terre qui après une petite grimpée nous amène sur un plateau en partie en champ de blé et en partie désertique en herbes sèches.

Après 3,5 km, le chemin retrouve une route goudronnée qui après un peu plus de 3 km nous amène à Chozas de Abajo où nous prendrons un coca et 4 pâtes de fruits (merci Liliane et Yves-Marie). Nous ne manquons pas de refaire le plein des gourdes d’eau, car la consommation est importante avec le chaud.

Puis à nouveau 4 km de route goudronnée et en chemin, 2 cigognes dans un champ et au-dessus de nos têtes une paire de chaussures accrochée dans un fil électrique vraisemblablement lancée par un pèlerin.

11 h 15, nous arrivons à Villar de Mazarife Nous achetons dans une petite épicerie locale (tienda) de quoi manger un petit peu en attendant notre arrivée estimée à 13 h 45. Nous dégustons sur un banc à l’ombre en sortie du village, chacun 1 gaufrette au chocolat, 3 petits gâteaux secs, 1 orange, 1 banane et 1 bt de coca.

11 h 30 nous repartons par une route goudronnée absolument rectiligne, plate sous le soleil sur presque 5 km avec des champs de maïs à droite et à gauche (on se croirait revenu dans le Béarn !). C’est long, monotone et peu agréable. De plus, à un moment, des cigognes tournaient en cercle au-dessus de nous, on aurait dit des vautours attendant que nous tombions d’épuisement !!!

Puis nous empruntons un chemin de terre, sable et galets entre des champs de maïs. Je ne sais si c’est l’usure des semelles de chaussures ou la fatigue des pieds, ou le cumul des deux, mais j’ai l’impression de marcher pieds nus sur ce chemin.

Pour assurer la croissance du maïs, des km d’aqueducs principaux et secondaires transportent des volumes impressionnants d’eau acheminés par de grands canaux. Un petit arrêt en cours de chemin sous un mirabellier pour déguster quelques fruits rouges délicieux.

A 13 h 30 nous arrivons à Villavante et trouvons dans un hébergement 2 places en dortoir (2 x 8,50 €), le prix des chambres doubles restant disponibles étant jugé prohibitif ; dans l’autre hébergement de cette commune, les prix sont encore plus élevés. Au moment où nous prenons possession du dortoir, nous ne sommes que les 2 seuls occupants.

Nous mangeons chacun 1 croissant, garni de jambon et tranche de fromage, arrosé d’une bière pression pour compléter notre encas de 11 h 30.

Puis après la douche, Annie se dépêche de placer ses jambes au contact de glaçons, les tendons étant douloureux.

Le repas du soir à 8,50 € sera pris sur place, quant au petit déjeuner nous ferons l’impasse ici car il est servi à 8 h et nous espérons bien avoir déjà fait quelques kilomètres à cette heure là avant la chaleur.

Aujourd'hui, 12 semaines pleines que nous sommes partis : 1676,60 kms parcourus à pied + 131 en voiture.

A demain – ULTREIA

MAÏS A GAUCHE, MAÏS A DROITE, CIGOGNES QUI TOURNOIENT, MIRABELLIER
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CANAL D'APPROVISIONNEMENT EN EAU, AQUEDUC PRINCIPAL, AQUEDUC SECONDAIRE
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G
Toujours contents d'avoir de vos nouvelles, le terminus n'est pas loin, rien après le 30, mais quel beau parcours. Bisous à vous deux et à bientôt au téléphone dès votre retour à DAMBENOIS. Janine et Claude
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M
Encore une étape de faite! tout en vous éloignant par les km , par le temps qui vous séparent de nous, vous vous rapprochez !!A méditer!! je suis toujours fan de vos récits et photos merci et bravo à vous gros bisous
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B
Ces Tamalous, ils peuvent bien se vanter de faire plus de km que vous lorsque vous n'en faites que 8 et de gros dénivelés, s'ils étaient partis comme vous à pieds, ils auraient été quitte de "flinguer" un pneu !...<br /> Bon d'accord les semelles de vos chaussures en auront pris un sérieux coup, mais Décathlon est quand même moins cher que Michelin !...
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C
Pas forcement moins cher car pour Annie. 2 paires de chaussures = plus cheres qu'un pneu.
L
Nous aussi nous souffrons du chaud, mais on se désaltère souvent . On espère que les chaussures<br /> d' Annie lui conviennent . les tailles basses d 'Annie doivent couter moins chers que les tailles basses<br /> du 3008 ( nous avons flingue un pneu cet après midi).<br /> Toujours admiratifs de votre courage. gros bisous de tout le monde
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A
OK Gérard, 12 semaines, 1676,60 kms à pieds, 131 en voiture, et combien de litres de bière, ça tu ne le dis pas !!! Je plaisante bien sûr, et j’imagine qu'après une journée de marche sous le soleil, vous devez apprécier une bonne pression. J’espère que ça va aller mieux pour Annie. Tenez bon, vous approchez du but. Bises à vous deux.
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